Le kidnapping en Haïti, un phénomène social complexe!!!

Publié le par CADRES D'EDUCATION

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Toute société humaine est appelée à évoluer, à subir des transformations, à connaître au cours de son existence spatio-temporelle des changements. Ces derniers sont assez souvent constatables avec l’émergence de nouveaux phénomènes. Lesquels phénomènes, par leur caractère imprévisible, suscitent bon nombre de réflexion non seulement pour mieux les appréhender mais aussi et surtout en vue de saisir leur impact sur le fonctionnement, les structures et les institutions sociaux. Dans le cas d’Haïti, le phénomène qui capte notre attention,  nous stimule à la réflexion tant par son expression que par son extension est donc le Kidnapping. Nous nous proposons par le présent article d’en faire une brève présentation, de voir en quoi est-ce qu’il fait peur et dans quelle mesure peut-on éduquer nos jeunes afin de le contrecarrer par défaut de l’éradiquer.

 

 

I. BREVE PRESENTATION D’HAÏTI

 

     Proclamée indépendante le premier janvier 1804, la République d’Haïti dont Port-au-Prince est la capitale se situe dans la partie occidentale de l’île d’Hispaniola. Elle est bordée au nord par l’Océan Atlantique, au Sud par la mer des Caraïbes et séparée de Cuba par le Canal du Vent. Elle partage avec la République dominicaine se trouvant à l’Est, l’Île d’Haïti. Elle est constituée  10 départements, a une superficie de 27750 Kilomètres carrés et une population noire majoritairement jeune d’environ 9.5 millions d’Habitants. Ayant pour emblème nationale le drapeau bicolore (bleu et rouge)  et pour devise : Liberté- Égalité-Fraternité, la Première République noire indépendante fait usage de deux langues officielles : Le Créole et le Français. Son unité monétaire est la gourde. L’espérance de vie de haïtiens varie de 59.5 à 62 ans.  La Constitution de la République admet la liberté religieuse.

     L’histoire de ce pays est marquée par plusieurs coups d’État qui ont non seulement engendré un climat d’instabilité politique mais aussi miné l’économie nationale. Ces « coups de force » commandités et exercés le plus souvent contre la volonté de la majorité de la population active charrient avec eux toute sorte de dérives et appauvrissent d’avantage le pays sur tous les points de vue. Cet appauvrissement national fragilise le tissu social à un point tel qu’aujourd’hui le pays devient un terrain où tout est quasi possible : l’identité nationale, culturelle devient de moins en moins une préoccupation étatique ; le sentiment patriotique reste l’affaire d’une infime minorité ; les valeurs et la devises nationales semblent ne plus être une préoccupation de plus d’un ; des phénomènes destructeurs émergent : Zenglendo, Gangs armés, chimères, Kidnapping etc.

 

 

II. LE PHENOMENE CHEZ NOUS 

 

2.1 Acceptions du terme

     Etymologiquement, le terme kidnapping fait référence à l’enlèvement d’une personne généralement pour réclamer une rançon ou tout autre motif. Utilisé aux USA pour désigné l’enlèvement des enfants devant être contraints à travailler soit en domesticité, soit dans les colonies américaines, le kidnapping semble aujourd’hui évoluer tant en terme de public cible qu’en matière de signification111].

    Il désigne actuellement toute capture ou détention illégale d’une personne, d’un groupe de personnes contre sa volonté, indépendamment de l’âge. Il semble se pratiquer soit à des fins économiques soit pour des raisons politiques et s’étend dans certains pays par des canaux difficiles à identifier.

 

2.2  Causes d’une telle pratique, moyens utilisés et profil du kidnappeur

     Le kidnapping tel quel est actuellement pratiqué ferait son apparition dans la capitale du pays après l’événement de la soirée du dimanche 29 février 2004 : départ du président Haïtien M. Jn. B. Aristide. Ce dernier, d’Afrique du Sud étant et selon certains média,  aurait dit d’avoir été kidnappé et expédié de force dans le Continent africain. Alors que d’autres informations relataient qu’il aurait démissionné. 

    Les hypothèses de toutes sortes planent autour des causes engendrant des actes qualifiés de kidnapping. Elles viennent du même compliquer la tâche à tous ceux voulant à la racine des enlèvements dont plusieurs personnes de différentes catégories sociales sont victimes. Que sont ces hypothèses ?

    Au départ, on avançait que les cas enregistrés seraient par les dits partisans de l’ex-président. Ce qui leur servait de moyen pour exprimer leur mécontentement face à l’enlèvement de leur leader démocratique élu président. Cette première approche entend cibler une couche sociale spécifique et une entité appelée chimères du parti Fanmi Lavalas. Mais, elle semble  ne pas vue l’évolution du phénomène.

    Une deuxième conception identitaire et causale  soutenait que les cas de Kidnapping seraient perpétrés par des rapatriés pour des crimes. Ces derniers auraient appris ce métier des pays où ils vivaient antérieurement et seraient donc des experts en la matière. Toutefois, cette hypothèse aussi sensée qu’elle puisse être,  ne saurait être la cause de ce phénomène. Car, les présumés kidnappeurs retenus et interpelés par la Police nationale se sont pas en majorité les déportés.

    Une troisième hypothèse relatée viserait stigmatiser les anciens protégés et policiers limogés sans préavis, ni accompagnement. Dans le chaumage, ils seraient ou bien les mains cachées commanditant ces actes ou bien des potentiels acteurs. Frustrés d’avoir perdu leur poste pour avoir appuyé ou servi l’ex-président conduit en Afrique du Sud, ils se donneraient un autre moyen de survivre. Toutefois, la réalité semble ne pas limiter les causes de ce phénomène à ce groupe marginalisé.

    Nous ne pouvons ignorer, en dernier lieu les tendances soutenant que bon nombre de cas d’enlèvement aurait pour point de départ la pauvreté, la misère intolérable et programmées d’une couche sociale exploitée et défavorisée. Elles laisseraient donc de comprendre que les kidnappeurs qui réclament de forte somme pour libérer les otages seraient des pauvres habitant des bidons villes et qui sont exposés à des fléaux de toute sorte. Mais les rapports de la MINUSTHA, de la police faisant état d’utilisation d’armes à feu viennent  contre balancer ces tendances. Car, comment imaginer quelqu’un qui n’a même pas de quoi de se nourrir se dispose d’un montant considérable non seulement pour se procurer une arme mais aussi pour importer des munitions ? En outre, tous les ports et aéroports du pays sont quasiment contrôlés par les experts des forces onusiennes. Comment expliquer que les pauvres puissent non seulement acheter des armes d’ailleurs puisque Haïti ne produit pas ces genres d’armes à feu et des munitions mais aussi tromper la vigilance  des gardes nationaux et internationaux  des ports et aéroports nationaux et internationaux ? On rapporte aussi qu’ils ont des voitures à leur disposition. Parfois, on diffuse par la presse les numéros des plaques de voitures. Comment comprendre que des pauvres chômeurs qui n’ont aucune profession peuvent se procurer des voitures, les entretenir et opérer en temps et lieux presque partout aujourd’hui ? En outre, ces voitures là doivent être assurées ; les plaques sont délivrées par la DGI. Que fait-on de la circulation des informations dans l’organisation de notre système administratif ?

    Une autre piste à explorer se dévoile et attire l’attention de plus d’un. Il s’agit des réseaux de dealers, de trafiquants de drogue en faillite. Certains kidnappeurs seraient au service de leur Boss (Patron) en nécessité urgente d’argent. Mais, comment expliquer qu’après s’être appréhender par la Police, le nombre des réseaux continue d’augmenter, de se répandre et que la liste des victimes croissent22]?

   La recherche des causes nous renvoie à regarder le profil des kidnappés. Ces derniers sont souvent des personnes de la classe moyenne, des vacanciers et parfois des fils ou des membres de la famille des personnes vivant à l’étranger. Les religieux, religieuses, étudiant, employés de la Banque en sont les cibles. Ceux qui ne versent pas  la rançon exigée souvent par la communication téléphonique sont tués. La cible, après que ses pauvres parents aient fini de la verser, est parfois tuée, ou bien violée. C’est très rare d’entendre kidnapper un membre de la haute bourgeoisie commerçante, de la famille des hommes politiques du pays. Et parfois, pour négocier la grosse somme réclamée par les présumés kidnappeurs, il faudrait passer les forces de l’ordre présentes sur le Terrain. Souvent, on les situe dans les quartiers les plus pauvres de la Capitale et d’autres grandes villes du pays. Or, ses quartiers dits dangereux sont contrôlés par la police nationale, strictement couverts et surveillés par la MINUSTHA, mieux équipés que nos pauvres policiers.  N’est-ce pas paradoxale que ceux sont là pour garantir la sécurité de la population aillent verser de l’argent à des bandits pour libérer un innocent ? Quel est donc le vrai visage du Kidnappeur ? Qui kidnappe en Haïti 33]? Et qui en porte le fardeau ou bien étiqueté ? Les enquêtes sont toujours en cours mais n’aboutissent jamais. Le kidnapping fait son chemin. Les vrais kidnappeurs ne sont-ils pas encore là ? On ne peut pas croire que tout soit sur le dos de la police nationale : protéger et servir ; enquêter sur tous les cas d’injustice ; être à la disposition de la justice etc.  Entretemps, nos jeunes sociologues, politologues sont sans emplois. Le Ministère de la Justice et de la Sécurité semble se fermer les yeux sur les compétences nationales capables d’offrir un service considérable pour empêcher à ce fléau de se développer. Ce n’est pas hasardeux de creuser davantage pour savoir ce qui constitue sa priorité.  

  

2. 3 Conséquences de ce phénomène

 

     Nous entendons ici essayer d’aborder les effets du kidnapping sur trois angles : politique, social, économique. Certes, cette pratique nouvellement répandue dans nos villes a des conséquences sur toute la dimension réalité nationale. Mais, les cas d’enlèvement enregistrés influent beaucoup plus sur ces trois facteurs et y sont un peu plus objectivement observables.

 

2.2.1 Sur le plan politique

     Le kidnapping se présente comme un défi considérable qui met en doute la capacité de nos acteurs politiques d’établir un climat de confiance tant sur le plan interne que celui externe. Il vient aussi remettre en cause les stratégies gouvernementales visant à gérer la crise politique du pays qui date de plusieurs décennies. Il défie également la prétention des troupes étrangères présentes sur notre territoire sous prétexte d’apporter la paix. Et souvent, il leur sert de référence, de couverture afin de légitimer et de pérenniser leur présence sur le sol « national » ; une présence qui, malgré sa contribution positive, mine l’économie nationale et fragilise notre institution policière. Et, en ce qui concerne ses dérives et les fonds mis à sa disposition, on se tait.

      En outre, ce phénomène sert de tremplin pour les discours de ceux qui veulent se faire une place dans les affaires politiques. Ils l’utilisent soit pour promettre l’irréalisable et s’attirer des partisans pour les urnes, soit pour salir l’image du gouvernement en place avec tout ce que cela peut entraîner en terme de soupçon. Quand on leur demande par quel moyen est-ce qu’ils vont l’éradiquer, ils passent à autres choses. Et bien souvent, le nombre de cas de prises d’otages à fin pécuniaire augmente dans les périodes pré-électorales.

 

2.2.2 Sur le plan économique

     Ce phénomène pèse très lourd sur l’économie nationale. Par la peur qu’il crée, il empêche en partie aux investisseurs et entrepreneurs étrangers de venir s’établir en Haïti et d’offrir à une population majoritairement en chômage de plus grandes possibilités de travailler. Parmi ceux qui créent de l’emploi et prennent le risque d’ouvrir leurs entreprises, certains sont soupçonnés soit de complicité avec les kidnappeurs et de détenteurs d’une carte d’identification spéciale de fonctionnement ; soit d’être à leur tour des chefs de bandes. Les kidnappeurs seraient à leur service pour empêcher à d’autres investisseurs de s’installer sur le marché économique du pays. Nombre d’entre eux Aussi paralyse-t-il le commerce informel. Car, les petits commerçants en sont parfois victime.

     Par ailleurs, l’expansion du phénomène sert de blocage au développement touristique (une des véritables sources de revenus dans plusieurs pays de la zone) du pays, riche en monument historique. Il constitue un véritable obstacle à la libre circulation, mobilité intra-nationale de nos vacanciers.  Certains de nos riches familles, hommes d’affaire et autres, par peur d’être victimes, partent ailleurs pendant leurs vacances alors qu’ils aimeraient bien profiter de ce temps pour jouir des plaisirs de nos plages etc…  Ce qui vient nourrir davantage du même coup, chez un bon nombre d’Haïtiens, l’envie de fuir le pays et cette tendance à ne pas valoriser nos richesses naturelles, nos sites nationaux.  

 

2.2.3 Sur le plan social

     Les enlèvements à fin pécuniaire ont aussi des effets néfastes sur le fonctionnement de la société haïtienne en générale et sur toutes les Institutions du pays. Le kidnapping engendre une atmosphère de non-confiance croissante entre les citoyens haïtiens eux-mêmes, la population et les forces de sécurité nationale dont certains membres font partie des bandes de kidnappeurs, les policiers eux-mêmes, les forces étrangères et la police nationale, la minorité dite bourgeoise et la masse dominée etc. Aussi génère-t-il au sein de la société des cas d’injustice sociale découlant de fausses, de condamnations conditionnées, de stigmatisation d’une catégorie sociale et de l’encensement d’une autre. La ségrégation sociale engendrée ce fléau vient beaucoup plus compliquer les efforts entrepris par certaines institutions pour consolider l’unité et la solidarité nationale à tous les niveaux.

       Bref, l’arrivée et l’évolution de ce phénomène paniquent les tissus social, économique et politique du pays et y génèrent l’insécurité et aggravent l’état de non-droit en Haïti. Etant déjà fragiles vue les conditions de vie de la population, les décisions politiques et la logique économique, ces facteurs deviennent avec l’émergence d’un tel phénomène de plus en plus précaires. Comment évolue le Kidnapping en Haïti ?

 

2.3 Evolution du phénomène

      De même qu’il est difficile de déterminer les causes principales du kidnapping, l’identité des kidnappeurs, de même il paraît  complexe de maîtriser les étapes de son évolution. Toutefois, ce qu’on peut avancer à partir de certaines disparitions, c’est que le phénomène, en lui-même a connu certaines modifications.

    Au départ, le kidnapping se manifestait uniquement au centre de la capitale. Petit-à-petit, il s’étend dans presque tous les endroits de Port-au-Prince et atteint la quasi-totalité des grandes villes du pays44]. Phénomène urbain, il reste jusqu’à présent cantonner dans là où la population est hétérogène. Les endroits où les résidents se connaissent en sont jusqu’à date moins exposés et accessibles par ces bandits.

      En effet, les façons de faire des kidnappeurs changent. Lors des premiers cas et ce jusqu’à la fin de 2005, ils ne réclamaient qu’une forte somme de dollars US. Après le versement, la personne est relâchée. Des rares chanceux qui étaient dans impossibilité de verser toute la rançon se voyaient libérés sans avoir été violenté physiquement. Mais aujourd’hui, la nature de la rançon est modifiée. A certains individus  kidnappés avec leurs voitures, ils réclamaient une somme d’abord en dollars US puis en Gourdes. D’autres, même après avoir tout donné, sont parfois violés, tués55], disparus66].

 En outre, les enlèvements ne se font plus uniquement dans les rues. Ils osent aujourd’hui pénétrer dans des lieux privés pour se faire des butins. Le cas d’un ami enlevé à 5h PM à quelques mètres d’un commissariat de la capitale, en mars 2008, peut servir d’exemple. Tout ce qui concerne sa vie, son compte bancaire et la date de son voyage vers l’étrange lui a été dévoilé lors cet enlèvement à domicile.

 

III.  QUELLE PEDAGOGIE UTILISEE POUR MIEUX APPREHENDER CE PHENOMENE ET OSER L’ATTAQUER A FOND ?

 

     L’apparente recrudescence des cas de kidnapping, notamment dans la capitale,  à la fin de 2007 semble avoir été un recul de ces meurtriers pour mieux s’organiser afin de mieux défier la vigilance de l’Etat Haïtiens. L’arrestation de quelques individus présumés chefs de fil, la loi anti-kidnapping votée par le Sénat le 27 novembre 2008 et par la Chambre des députés le 22 janvier
2009
et publiée dans le Moniteur en date du 20 mars 2009 semblent ne pas pouvoir freiner, ébranler les assises d’un tel phénomène.  Les inquiétudes ne font qu’augmenter face à l’inefficacité des mesures adoptées.

    Les bandes de kidnappeurs  se multiplient et opèrent de manière imprévisible. Cette pratique qui pèse lourdement sur la vie de la population haïtienne qui parfois rompt le silence en regagnant les rues pour dénoncer le sadisme des kidnappeurs88] nous dérange et nous invite à creuser davantage pour pénétrer son mystère.

    La ligne de crête sur laquelle jouent les kidnappeurs concerne d’abord la sensibilité humaine de tout haïtien. Ils savent très bien qu’aucun compatriote ne va laisser maltraiter un de ses proches pour des raisons pécuniaires. Leur première cible c’est l’homme haïtien.  Sur ce, la première chose servant à aider à mieux contrecarrer le phénomène, c’est d’aider à prendre conscience collectivement  de son existence, de son caractère destructeur et imprévisible. Cette prise en compte de son existence servira  aussi à rendre les citoyens plus coopérants, plus solidaires et plus attentifs aux signes indicateurs des germes d’extension.

 

En qui concerne une approche scientifique avec l’engagement de nos référents dans les domaines éducatif, social, pédagogique, politique, économique, psychologique, informatique, je souhaite recevoir toutes les propositions nécessaires et utiles.  Bientôt, j’exposerai une deuxième partie de cet article nourrie par des approches sociologiques des deux écoles de Chicago.  Une lecture du phénomène à l’aide de la pédagogie sociale s’en suivra.

 

Le kidnapping, un phénomène complexe dont aucune société n’est épargnée. Pensons-le ensemble !


11] Dictionnaire encyclopédique.

22] Cyrus Sibert, « Haïti-Kidnapping : pourquoi ignorer la vériré? A qui profite ce crime ? in www.reseaucitadelle .blogspot. com,, Juin 2008.

33] Gotson Pierre, « Haïti-Kidnapping : Complexité du phénomène », in Alter-Presse, 7 / 12/ 07.

44] Cyrus Sibert : En moins de trois jours, trois nouveaux cas de kidnapping ont été signalés au Cap-Haïtien. Il s’agit d’un greffier du Tribunal civil de la Grande Rivière du Nord mardi soir (sur la route de Milot zone Pont Blanc) et d’une jeune fille de 14 ans (du coté de Petite-Anse) et le Dr Harold Durand (à Morne Rouge) mercredi soir. Les bandits ont ainsi débordé le périmètre de contrôle de la PNH (police nationale d’Haïti) , vu qu’à l’intérieur de la Ville , les patrouilles fixes se multiplient .

55] On note particulièrement l’assassinat, le 23 novembre dernier, de Schneider Hervil, un enfant de 7 ans, qui a été mutilé, après avoir été séquestré durant deux semaines à Cabaret (Cf. G. Pierre). Il en est de même de Natacha Desources kidnappée, violée puis assassinée (www. teleimagetvshow.com,  19 Juillet 2007)

66] On tient à mentionner le cas d’un ancien employé de la Couronne disparu à la suite d’un enlèvement de 2008 pour n’avoir pas eu à temps la somme à donner.

78]James Olivier : Haïti-Kidnappping : des milliers rompent le silence, Alter-Presse, 4 juin 2008.




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Paul  Augustin Sincère
 ISP . M1

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